Je vais parler, dans cet article, de mon dernier achat... un Dobson de 400 mm de diamètre ayant appartenu (un Dobson de 600 mm a désormais pris sa place) à Rolf Arcan (voir ici son site Internet dans lequel vous pourrez voir les images qu'il a fait avec cet instrument).
Dobson T400 sur sa table équatoriale Tom O
Pour commencer quelques caractéristiques techniques de ce télescope de type Newton :
- diamètre du miroir principal (pyrex, 42 mm d'épaisseur) : D = 396 mm, taux de réflectivité de l'aluminure : 96 % ;
- focale f = 1787 mm, soit un rapport f/D = 4,51 ;
- dimension du petit axe du miroir secondaire (zérodur) : 85 mm, ce qui conduit à une obstruction en diamètre d'un peu moins de 22 % ;
- barillet 9 points classique suffisant pour un miroir de cette épaisseur ;
- araignée : lames inox de 7/10 mm d'épaisseur et de 25 mm de hauteur.
Pour terminer ce petit descriptif, il me reste à préciser que le bulletin de contrôle fait mention d'une forme parabolique quasi-parfaite (je m'interdis de commenter le résultat numérique communiqué par l'opticien qui a établi le bulletin, histoire d'éviter les polémiques habituelles portant sur la précision des miroirs)... avec un état de surface "superpoli" qui se traduit par un excellent contraste et une diffusion très faible : les images données, en visuel, par cet instrument lorsque les conditions de seeing sont bonnes, sont vraiment superbes.
Quoi qu'il en soit, même si je ne dispose pas d'un interférogramme pour confirmer sa précision, ce miroir est assurément excellent... ce, constat, qui était la première motivation à cet achat, m'a poussé à casser ma tirelire fin février 2007 (les images faites par R. Arcan étaient là pour le montrer, la vision de la tache de diffraction à plus de 1000 × de grossissement lors de qq. nuits à turbulence faible lorsque j'ai fait mes premiers star-tests a achevé de me convaincre).
Dobson T400 sur sa table équatoriale Tom O... encore !
Le Dobson m'ayant été vendu sans sa table équatoriale d'origine (son propriétaire l'a gardé pour l'utiliser avec son T600), il m'a fallu attendre début mai 2007 pour pouvoir envisager de faire de l'imagerie planétaire (ce pour quoi il est destiné), date à laquelle j'ai reçu ma table équatoriale motorisée sur 2 axes (Table Tom Osypowski, commandée aux Etats-Unis - voir ici pour plus de détails).
Table équatoriale Tom O (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
Mes premiers essais sur Saturne n'ayant pas été concluant pour des raisons de confort/accessibilité (allez faire une mise au point correcte lorsque le portable, sur lequel les images sont visibles, se trouve à ~ 2 m du porte-oculaire !) je me suis décidé à changer le porte-oculaire démultiplié d'origine (un JMI) par un porte-oculaire motorisé de marque MoonLite (reçu puis monté en juin 2007).
T400 avec son porte-oculaire démultiplié d'origine (un JMI)
Ma config., qui est désormais opérationnelle (les premières images arrivent !), est donc la suivante :
Dobson T400 équatorial motorisé deux axes avec porte-oculaire motorisé : le confort d'utilisation est excellent (je peux travailler à distance, le PC, posé sur une table de jardin, étant disposé à ~ 2 m/2,50 m du télescope : cette configuration est idéale puisqu'elle permet d'éloigner toutes les sources de chaleur du télescope, et ainsi de limiter au maximum les causes de turbulence), similaire à celui que je connais avec mon C8 sur monture équatoriale allemande... de quoi se consacrer enfin à l'essentiel : l'imagerie planétaire et, en particulier, de la Lune (ma cible préférée).
Le T400 sur sa table équatoriale... qui attend la Lune de pied ferme !
To be continued...